I-m-Writing

I just want to be happy...

Jeudi 23 juin 2011 à 23:32

Enfin en phase, espérons que ça dure plus longtemps cette fois. Une réponse à "qu'est-ce que tu veux être et comment le devenir ?". Tu reconnais désormais ton monde, en élabore une description précise et te donne un but à atteindre, il n'y a donc plus qu'à s'y diriger. Cependant, le chemin reste sombre, ou clair selon le point de vue, tu t'y perds puis t'y retrouves, sans forcément t'en rendre compte à chaque fois. Tu avances sans te retourner mais tes yeux se perdent parfois sur un immense miroir, une glace qui te montre alors ce qu'il y a derrière toi et non devant. La limite est vague, comment savoir où aller ? Avancer en reculant ou reculer en avançant ? Tu n'y es pour rien, c'est comme ça que tu réfléchis, c'est ce que tu es, un gars qui vit dans le passé. Il est difficile de changer ses habitudes mais ça viendra avec le temps et la pratique. Et puis ça pourrait aller de temps en temps...
Le plus dur, c'est de se rendre compte que tu passes effectivement à côté de ta voie, que tu ne fais que régresser...Et alors, l'avance énorme que tu avais se transforme en un retard qu'il faut vite ratrapper. L'origine de ce trouble ? La présence des gens. Tu en es maintenant persuadé n'est-ce pas ? La moindre personne que tu croises te perturbe, t'éloigne de ce que tu veux réellement. C'est facile de les cerner, de voir le bon côté à chaque fois, de trouver ce qu'il y a de bien chez eux et de s'y accrocher...mais l'erreur est de négliger les défauts au point d'accorder une confiance aveugle en une personne qui te lâchera dès qu'elle se lassera. Bien sûr qu'ils veulent être bons, ils sont malheureux et ne trouvent pas de réconfort, pas d'explications à ce qui se passe. Ils se disent sûrement que s'ils aidaient quelqu'un, cette personne les aidera en retour, ce qui démontre donc la brièveté de leurs actions, ils ne sont pas ce qu'ils veulent être. Ils s'envoleront dès que ça ira mieux pour eux. Et cette histoire d'équilibre ? On n'a pas ce qu'on mérite d'avoir, on a ce qu'on a et puis c'est tout.
Donc non, tu n'as pas besoin des autres, un simple bilan sur ces deux dernières années suffirait à te le démontrer. Ils te tirent plus vers le bas qu'autre chose, tout simplement parce que tu aimes ça au point de faire passer tes véritables priorités derrière. Ce qui est hallucinant, c'est qu'une simple personne, qu'importe le statut qu'elle détient pour toi, arrivera à un moment ou à un autre à te distraire aux moyens d'une série d'illusions...Retiens bien ces exemples en tête, plus rien ne pourra alors te freiner. Et puis occupons-nous d'abord de toi avant d'aller voir l'état du voisinage.

Jeudi 16 juin 2011 à 3:16

On ne peut pas t'aimer, à cause de ta nature peut-être...? C'est quand même dingue, non ? Provenir d'une famille aussi grande et ne pas trouver sa place ne serait-ce que parmi eux, peut-être justement parce qu'il y a trop de choix...? Ca serait alors un peu comme se retrouver sur un immense parking vide et ne pas savoir où se garer...Toi, t'es la place qui a l'air de ressembler à toutes les autres mais qu'on ne prend presque jamais...Alors évidemment, ton rêve est de trouver une voiture et ne plus jamais la lâcher. Par le passé, c'est dans cet optique que t'as essayé de tenir mais ça n'a jamais vraiment accroché. Chacune de ces caisses tient un rôle important dans ta vie, tu y crois, tu tisses des liens, tu la retiens au maximum car elle t'a choisi tout de même...mais s'en va toujours au bout d'un moment. C'est si dur de rester avec toi ? Il n'en faudrait qu'une seule, parmi toutes celles qui passent. Mais en réalité, est-ce le vrai problème ? Aucune voiture ne reste éternellement à une même place, les autres sont dans le même cas que toi si tu regardes bien...
Alors le problème ne viendrait pas de ta nature même, mais de tes choix. Pourquoi vouloir autant s'attacher ? Pourquoi vouloir autant être important pour quelqu'un d'autre ? La question revient à "pourquoi avoir besoin des autres pour être heureux ?", c'est minable quand on le voit de cet angle, hein ? Allez, oublions toute cette fadaise et avançons avec une autre appréhension de ta vie. "Pour être heureux, vivons seul" comme on te l'a dit un jour, tu n'as besoin de personne d'autre que moi ici, donc isolons-nous du reste un moment, le plus longtemps possible de préférence...

Mercredi 15 juin 2011 à 4:34

Tout est pourtant tellement clair maintenant, pour moi, pour toi...Il suffirait d'une seule phrase, inscrite ici, gravée sur ce monde virtuel qui symbolise ton esprit, juste une phrase...Une simple constatation sur toi à la base mais qui a donné une idée, une réalité toute autre...Je la connais cette phrase, et toi aussi du coup...La manifester, la révéler au grand jour, permettrait de te sortir de tout ça, te remonterait à la surface et te ferait avancer. C'est mon devoir de te confronter à ça car c'est moi qui suis censé te guider mais ce soir, il semblerait que les rôles soient inversés...Je ne veux pas t'aider parce que je me rend compte qu'il y a plusieurs aides possibles, plusieurs chemins avec des conséquences toutes diffférentes sur ton avenir et que sur le coup, je doute de réellement savoir ce que tu attends de moi...Enfin je pense.
Il semblerait de plus que tu t'y plaises dans cet égout, que tu as une envie d'y rester car ces matières fécales sont au final la seule chose qu'il te reste d'elle, de votre relation...Rester accroché à ce bonheur qu'il y a eu entre vous te rassure, ça montre qu'un jour, tu as été utile pour quelqu'un et que cette personne en retour t'a aimé...Peut-être alors qu'à l'avenir, ça se reproduira, c'est ça ? Foutaise de conclusion à deux balles, ça ne démontre rien, ce n'était que l'exception et ça ne t'arrivera plus.

Dimanche 22 mai 2011 à 17:01

Tu es déprimant, tu le savais ? Tous les soirs à lire et relire ces anciens messages...657, tu pourrais presque tous les réciter de tête, si seulement tu pouvais en faire de même avec tes cours...aucune transition dans le temps, le changement de comportement a été brutal, total, type "tout ou rien". Puis une suite d'explications foireuses comme pour cacher une vérité que tu ne connaitras sans doute jamais...le pire ? Plus elle les répète et plus elle a l'air d'y croire elle-même, ce qui n'arrangera pas les choses avec les jours qui passent. Pourquoi ? Se protéger ou te protéger ? Là encore, elle risque de te laisser pour toujours dans l'ignorance... Et ces journées à te ressasser la vie avec elle...c'est vrai que je ne t'avais jamais vu aussi heureux auparavant, elle était merveilleuse cette fille, exactement ce qu'il te fallait, mais tu n'as pas su la préserver... Tu as les moyens d'aller mieux, on te montre le chemin et toi-même sais quelle direction prendre, mais non, tu t'y refuses...tu ne veux pas oublier, ni passer à travers...ton kiff, c'est ça, ce moment présent où la souffrance s'empare de toi, chaque nuit avant d'aller te coucher...mais bien sûr, c'est évident pourtant, j'aurais dû le voir plus tôt...c'est ton ultime souffrance, la plus grosse peine que tu puisses t'infliger, encore cette automutilation pour te punir de ne pas avoir été à la hauteur...te faire ce mal pour te marquer, pour te souvenir de cette incompétence...t'as été nase et ne veux pas l'oublier, ne veux pas être heureux en fait car tu penses que tu ne le mérites pas et tu as partiellement raison. Ce n'est pas tant que tu n'arrives pas à avancer mais plutôt que tu ne le veux pas. Donc tu décides de plonger dans cette mare de bons souvenirs, de regarder nager ces instants que tu as passé avec elle...tu peux remonter aux origines ou au contraire imaginer ce qui se serait passé dans le futur, ce bel avenir dont vous rêviez ensemble...tu veux te noyer ici, seul, mais ton corps remonte toujours à la surface au dernier moment pour appeler de l'aide, c'est comme instinctif. Et puis lorsqu'on vient te tendre une main, tu tapes dedans et retournes t'exiler dans cette solitude...qu'espères-tu en vérité ? Qu'on vienne te rejoindre et partager ça avec toi, histoire de te soutenir ? Mais ouvres les yeux ! Qui serait prêt à se mouiller pour toi ? Pourquoi toujours ce mécanisme, ce réflexe de vouloir s'en sortir avec les autres vers les derniers instants ? Un jour je trouverai un moyen de t'envoyer une corde, autour du cou de préférence, et te remonterai moi-même à la surface pour te donner une bonne claque et pouvoir reprendre un minimum de contrôle car là, ça fait un petit moment déjà que tu ne prends plus la peine de m'écouter, ce qui limite très largement mon champs d'action...

Samedi 23 avril 2011 à 0:03

Allez, retourne donc lire mes conseils depuis le début de ma création...
Non mais c'est dingue ça, j'ai un mal fou à te faire voir l'évidence. Il faut que je te tienne la main et que je t'emmène moi-même dans le monde réel ? Tu ne comprends pas ou ne veux pas comprendre ? Je sais bien qu'ils ont tous l'air de s'inquiéter pour toi, surtout au début...Et alors on se dit qu'on se trompe sur eux, qu'ils sont là finalement...Mais non, ce n'est rien d'autre qu'une forme de politesse qu'ils ont envers toi ! Ils ne veulent pas t'aider mais imposer leurs solutions ! Pourquoi ça ? Parce qu'ils ne te comprennent pas et que ça les fait chier d'essayer de voir les choses autrement qu'à travers leurs yeux...Leurs solutions sont minables, subjectives...tu ne les prends donc pas en compte et continues à venir parler du même soucis...Résultats ? Ca les fait chier !! Ils sont persuadés de connaître ça, d'avoir connu pire, de savoir ce qui est bon pour toi...et donc que ton histoire est simple à régler mais que c'est uniquement toi qui ne veux pas bien faire les choses, qui ne veux pas oser...
Et puis honnêtement, autant cet été ça allait, autant cette fois tu t'entoures vraiment mal...Parler à quelqu'un qui écoute et parler à quelqu'un qui ne fait qu'entendre, c'est la même chose pour toi ? Non évidemment, même toi arrives à le comprendre. Ils ont été importants par le passé, ils ne veulent plus l'être à présent, tu n'as pas tant de valeur que ça. Et puis si tu veux vraiment les remercier pour le passé, plutôt que de les implorer, tu devrais juste faire un petit truc...par exemple un sourire quand tu les vois et ça suffit, ils seront heureux de pouvoir parler un peu de leurs belles journées et ne pas avoir à t'écouter. Leurs bonheurs se résument à ça : pouvoir raconter ce qu'il y a de si beau chez eux. Parfois le fait de se sentir utiles aussi, mais avec des conseils à la con que tu n'écoutes pas, ça ne marche évidemment pas et ils abandonnent, et ils s'énervent...
Retour aux sources donc, toi-même, avec les solutions, moi. Pourquoi avoir tant besoin des autres au final ? Je te connais mieux que personne, j'ai accès à tes désirs, tes pensées, tes doutes, tes peurs...Tout ce que tu es, dans les moindres détails, est là sous mes yeux. L'avantage en plus, c'eest que je ne me laisse pas guider par ce que t'appelles "les émotions". Il n'y aura donc pas d'erreurs dans mes directives.
Ton problème complexe se décompose en un problème très simple auquel tu rajoutes des éléments inutiles, ce qui te donne l'impression que c'est un cas difficile à résoudre. Mais c'est biaisé. Et ne t'en fais pas, ce n'est pas de ta faute, ils font tous ça eux aussi. C'est pour cette raison qu'ils proposent des trucs merdiques. Tu dois te passer de tout ça, les mettre de coté, ils ne font que compliquer les choses...Tu t'en souviens forcément, il y a moins d'un an, on a réglé notre situation seuls...Cette fois, c'est encore la même chose, on y arrivera de la même manière...Il ne faut pas cacher les choses, s'en détourner, le mettre de coté etc, non ! Nous devons faire face, rester, tenir et là seulement, on arrivera à tout surpasser. Tu dois juste me faire confiance une fois de plus, ouvrir les yeux sur la logique des autres et avancer en les esquivant. Ca va aller cette fois, je te le promet, ne te retourne pas vers eux, ça va aller...

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