Tu ne fumes pas pour te détendre ou pour faire comme les autres, non…Ton envie vient de moi, alors écoute bien tout ce que j’ai à te dire. La situation dans laquelle tu es aujourd’hui, ta merde, tu l’as créé toi-même. Tout ce qui t’arrive là est entièrement de ta faute. Tu aurais dû pouvoir tout contrôler, du début jusqu’à la fin, ta vie et tes rapports avec les autres. Jamais le hasard n’aurait dû intervenir. Pour bien résumer : tout ça, c’est à cause de toi.
Maintenant que tu ne peux plus rien y changer, que tu ne peux plus rien arranger, t’as intérêt à te racheter. Les conneries se terminent par des punitions non ? Alors tu sais ce que t’as à faire…Fumer. Parce que pour toi, c’est ce qu’il y a de pire. Tu sais que ça ne t’apporte rien de bon, que tu défonces tes poumons et que tu perds de ta vie à chaque bouffée d’air…De plus, la nicotine risque de te faire devenir accro, te faire devenir dépendant de quelque chose, ce que tu détestes par-dessus tout… Mais c’est ce que tu dois faire. Je te rappelle que le but est de te faire du mal, le plus possible, pour te punir de tes conneries. Ajoute à ça l’alcool fort que tu boiras juste après, en ville. Espère tout comme moi qu’après avoir abimé ton foie avec, tu finiras ivre, tout en ayant la capacité de gambader dans les rues pour te faire accoster par des gens qui voudront t’agresser. Tu les frapperas en premier pour commencer une bagarre et pour être sûr que ça se terminera comme ça. Tu te prendras énormément de coups, parfois à des endroits dangereux mais qu’importe, c’est ça que tu voudras et c’est surtout ça que tu aimeras, avoir mal. Evidemment, tu te laisseras faire en cachant ton sourire et sans chercher à fuir. A chaque action une conséquence, c’est ta façon de voir les choses. Tu n’es pas à part et tu n’aimes pas qu’un acte se termine sans conclusion. Avec un peu de chance, quand ils se lasseront de ton pathétique état, ils partiront en te laissant dans la possibilité de te relever et de marcher encore. Personne ne viendra donc te voir et ne s’inquiètera à ton égard. Tu pourras peut-être te faire renverser en traversant une route. Espère que tu ne mourras pas, que tu continueras à vivre mais avec une douleur à porter toute ta vie. Tu le sais aussi bien que moi, tu mérites toute cette souffrance et tu es prêt à la recevoir. T’es un malade et ceci est ton traitement. Donc retiens bien ça : Fume la mort, bois la mort, encaisse la mort…On en reparlera.