I-m-Writing

I just want to be happy...

Mercredi 2 novembre 2011 à 1:25

Que crois-tu encore être? Avant toute chose, pourquoi toujours être aussi crédule? Serait-ce de l'espoir que l'on aperçoit au fond de tes entrailles? L'espoir de me voir me tromper? L'espoir que ça soit différent à l'avenir, que ça change à force d'essayer? L'espoir ne fait pas vivre non, il t'induit en erreur, t'annihile, te rend bien plus faible que tu ne l'es déjà.
Les séduisantes paroles sont toujours là, il est aisé de parler mais beaucoup plus ardu d'écouter l'indicible. C'est le même scénario qui se répète, identique à lui-même à chaque fois, avec cependant la petite touche perso qui te fait craquer si facilement...Mais ne sois pas aussi subjectif, réfléchis! N'assimiles-tu jamais rien des erreurs du passé? Cette conjoncture n'est pas nouvelle, loin de là...Souviens-toi du lycée, déjà à cette époque tu comprenais que tu n'étais qu'un tremplin, quelque chose qu'on allait voir uniquement quand ça n'allait pas, histoire de parler, se confier, parfois essayer de trouver des solutions...Puis le néant. C'est ce que tu représentes indirectement aux yeux de tous et ça ne changera jamais, quel que soit le nombre de tes essais...Les gens qui croient être différents se trompent, comme les autres d'avant. Détaches-toi de tout, ne fais pas confiance et n'attends plus jamais rien de personne car pour tous, tu n'en vaux pas la peine...
Que crois-tu être donc? Je peux au moins te dire ce que tu n'es pas : un proche.

Lundi 15 août 2011 à 3:30

Et ça recommence, encore et encore...Comment se fait-il que ça ne se grave pas en toi ? C'est comme si mes phrases se réfléchissaient dans ta boite crânienne sans jamais pouvoir y prendre attache...Que crois-tu être ? Quelqu'un d'exceptionnel ? Tu es autant un détritus que n'importe quelle autre personne t'entourant, tu as une vie aussi merdique qu'eux. La différence ? Ils s'émerveillent devant tout un tas de déjections inhabituelles, sont en extase sur le moindre élément sortant de leur ordinaire...Non seulement tu ne peux pas t'intégrer à eux, mais en plus, tu ne le veux pas vraiment...De part ta constante disponibilité, tu ne leur sers que de bouche-trou, ils t'appellent lorsqu'ils s'ennuient, rien de plus. Regarde ce qui s'est passé ce soir par exemple, 3 personnes de plus et plus rien n'était pareil...Tu n'as pas ta place parmi eux et tu ne l'auras jamais, ça ne marche pas comme ça. Ton poste ne se trouve qu'à mes côtés, je suis le seul qui ne te délaissera jamais. Ne cherche pas à comprendre, à t'attacher, à y voir autre chose de la part des autres car il n'y a rien.

Lundi 25 juillet 2011 à 4:27

Non, ne l'écris pas, pas là-bas...Ils n'ont pas à le savoir, pas tous, pas comme ça...Ne te rabaisse pas à cette méthode, c'est trop lamentable, même pour toi...Souviens-toi, tu t'étais promis de suivre à la lettre mes paroles, t'es du genre à rompre tes engagements aussi facilement ? Je pensais qu'on pouvait te faire confiance, ne me prouve pas le contraire... Retiens-toi, ne craque pas, pas devant eux, c'était tellement bien contrôlé jusque là, ne fous pas tout notre travail en l'air...On peut gérer ça ensemble, entre nous, nul besoin de t'afficher... Allez respire calmement et reprends-toi, doucement...

Jeudi 23 juin 2011 à 23:32

Enfin en phase, espérons que ça dure plus longtemps cette fois. Une réponse à "qu'est-ce que tu veux être et comment le devenir ?". Tu reconnais désormais ton monde, en élabore une description précise et te donne un but à atteindre, il n'y a donc plus qu'à s'y diriger. Cependant, le chemin reste sombre, ou clair selon le point de vue, tu t'y perds puis t'y retrouves, sans forcément t'en rendre compte à chaque fois. Tu avances sans te retourner mais tes yeux se perdent parfois sur un immense miroir, une glace qui te montre alors ce qu'il y a derrière toi et non devant. La limite est vague, comment savoir où aller ? Avancer en reculant ou reculer en avançant ? Tu n'y es pour rien, c'est comme ça que tu réfléchis, c'est ce que tu es, un gars qui vit dans le passé. Il est difficile de changer ses habitudes mais ça viendra avec le temps et la pratique. Et puis ça pourrait aller de temps en temps...
Le plus dur, c'est de se rendre compte que tu passes effectivement à côté de ta voie, que tu ne fais que régresser...Et alors, l'avance énorme que tu avais se transforme en un retard qu'il faut vite ratrapper. L'origine de ce trouble ? La présence des gens. Tu en es maintenant persuadé n'est-ce pas ? La moindre personne que tu croises te perturbe, t'éloigne de ce que tu veux réellement. C'est facile de les cerner, de voir le bon côté à chaque fois, de trouver ce qu'il y a de bien chez eux et de s'y accrocher...mais l'erreur est de négliger les défauts au point d'accorder une confiance aveugle en une personne qui te lâchera dès qu'elle se lassera. Bien sûr qu'ils veulent être bons, ils sont malheureux et ne trouvent pas de réconfort, pas d'explications à ce qui se passe. Ils se disent sûrement que s'ils aidaient quelqu'un, cette personne les aidera en retour, ce qui démontre donc la brièveté de leurs actions, ils ne sont pas ce qu'ils veulent être. Ils s'envoleront dès que ça ira mieux pour eux. Et cette histoire d'équilibre ? On n'a pas ce qu'on mérite d'avoir, on a ce qu'on a et puis c'est tout.
Donc non, tu n'as pas besoin des autres, un simple bilan sur ces deux dernières années suffirait à te le démontrer. Ils te tirent plus vers le bas qu'autre chose, tout simplement parce que tu aimes ça au point de faire passer tes véritables priorités derrière. Ce qui est hallucinant, c'est qu'une simple personne, qu'importe le statut qu'elle détient pour toi, arrivera à un moment ou à un autre à te distraire aux moyens d'une série d'illusions...Retiens bien ces exemples en tête, plus rien ne pourra alors te freiner. Et puis occupons-nous d'abord de toi avant d'aller voir l'état du voisinage.

Jeudi 16 juin 2011 à 3:16

On ne peut pas t'aimer, à cause de ta nature peut-être...? C'est quand même dingue, non ? Provenir d'une famille aussi grande et ne pas trouver sa place ne serait-ce que parmi eux, peut-être justement parce qu'il y a trop de choix...? Ca serait alors un peu comme se retrouver sur un immense parking vide et ne pas savoir où se garer...Toi, t'es la place qui a l'air de ressembler à toutes les autres mais qu'on ne prend presque jamais...Alors évidemment, ton rêve est de trouver une voiture et ne plus jamais la lâcher. Par le passé, c'est dans cet optique que t'as essayé de tenir mais ça n'a jamais vraiment accroché. Chacune de ces caisses tient un rôle important dans ta vie, tu y crois, tu tisses des liens, tu la retiens au maximum car elle t'a choisi tout de même...mais s'en va toujours au bout d'un moment. C'est si dur de rester avec toi ? Il n'en faudrait qu'une seule, parmi toutes celles qui passent. Mais en réalité, est-ce le vrai problème ? Aucune voiture ne reste éternellement à une même place, les autres sont dans le même cas que toi si tu regardes bien...
Alors le problème ne viendrait pas de ta nature même, mais de tes choix. Pourquoi vouloir autant s'attacher ? Pourquoi vouloir autant être important pour quelqu'un d'autre ? La question revient à "pourquoi avoir besoin des autres pour être heureux ?", c'est minable quand on le voit de cet angle, hein ? Allez, oublions toute cette fadaise et avançons avec une autre appréhension de ta vie. "Pour être heureux, vivons seul" comme on te l'a dit un jour, tu n'as besoin de personne d'autre que moi ici, donc isolons-nous du reste un moment, le plus longtemps possible de préférence...

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