I-m-Writing

I just want to be happy...

Samedi 24 juillet 2010 à 16:15

« …Et mes doigts embrassaient son cou jusqu’à ce qu’il ne puisse plus chialer. Seules les larmes coulant de ses yeux gonflés de sang manifestaient un signe de vie. Dans la minute suivante, son cœur s’arrêtait de battre. Je me retournai alors vers l’homme de l’autre bout de la pièce, espérant trouver un quelconque signal me prouvant que ce nourrisson était le sien, mais rien. Pendant que je commettais ce crime, il n’avait d’intérêt que pour la vieille femme allongée près de la fenêtre et morte également par mes soins. Elle était juste à l’endroit qu’il fallait pour que le soleil la réchauffe. Peut-être était-ce sa mère. Il lui tenait la main droite et sanglotait en collant son visage contre l’épaule de la dame. A aucun moment il n’avait pris la peine de me regarder, ou même m’empêcher de retirer la vie à ce gosse. Ce n’est que lorsqu’il se rendit compte que le bébé ne criait plus qu’il me regarda, effrayé. Il se releva en vitesse et couru vers la sortie mais je réussis à lui exploser le genou d’un coup de batte avant qu’il ne puisse l’atteindre. Avec l’élan, il se cogna d’abord contre la porte avant d’atterrir  sur le récent parquet. Un deuxième coup au visage juste au moment où il leva sa tête vers moi lui fit cracher trois dents, noyées dans sa bave et son sang. Durant que je m’approchais de lui, sa mâchoire tremblait tandis que sa vision parcourait la chambre dans l’espoir de trouver quelque chose pour se défendre contre moi. Evidemment, il n’y avait rien, tout était sous contrôle. Je lui soulevai la tête, tirant ses cheveux vers l’arrière, et me décidai à planter une lime à ongle dans son œil pour ensuite la tourner d’un quart de tour vers la gauche et de vite la retirer de sa face. Le pauvre homme hurlait comme jamais. Il ne comprenait rien, ne savait pas ce qu’il se passait, ne savait pas pourquoi je faisais ça, ni même qui j’étais. Moi non plus d’ailleurs, je ne savais absolument rien de lui avant de m’introduire dans son foyer. Lorsqu’il sentit que sa fin était proche, il exigea des réponses à ses questions dont l’une était « Pourquoi ? ». A cet instant, j’armais déjà ma batte et étais prêt à le heurter une nouvelle fois avec. « Parce que j’en ai la possibilité ». Le bâton vint caresser son crâne d’une douceur éclatante, encore et encore et encore…C’était comme un clou que j’essayais d’enfoncer, toujours plus violemment à chaque nouveau passage. Mes frappes étaient au rythme de ma respiration, calme et très régulière. Je ne m’arrêtai qu’au moment où j’avais l’impression de fouetter de la boue encore bien humide de la dernière pluie. Il était méconnaissable. Un corps sans portrait, inerte et affalé comme la grosse poitrine de la grand-mère. Après cela, je me sentais apaisé. Mes poumons, tout comme mon cœur, ne s’étaient même pas emballés dans l’action. Je n’avais aucun regret, aucune peine, aucune hésitation, aucune culpabilité…J’étais même très détendu. Ca y est, l’heure était arrivée, je pouvais désormais agir sans que mes sentiments et mes émotions ne viennent me perturber. »

Samedi 17 juillet 2010 à 5:13

 

T’es une merde mec et tu viens de t’en rendre compte à l’instant hein ? A force de faire croire aux autres que tu étais quelqu’un de fort, tu t’en es convaincu toi-même… Déplorable. Heureusement que certaines personnes, celles qui te connaissent depuis plus longtemps, t’ont ouvert les yeux. Tu n’as pas toujours été comme maintenant, le mec solitaire totalement à part et froid avec tout le monde. Celui qui n’a pas de sentiments, pas d’émotions et qui s’en fout de tout. Non, tu ne pouvais pas l’être avant puisque je n’étais pas là, pas encore. Tout l’inverse même, t’étais plutôt le garçon doux, attentionné, fidèle à son entourage… Haha "le garçon doux", tu me fais trop marrer. La gentille victime de la société actuelle quoi, celui qui n’aurait pas pu survivre dans ce monde où l’on crache sur les bonnes valeurs humaines…

Au fait, tu arrives à voir clairement ta situation ? T’es partagé entre deux personnalités, en gros la tienne contre la mienne. Tu joues celui qui aime être seul et que rien ne peut blesser (moi) et tu attends parallèlement qu’on vienne t’aider et te soutenir comme lorsque tu avais beaucoup « d’amis » (toi). Une belle contradiction qui te fera du mal et t’empêchera d’avancer encore un long moment. Tu aimes l'idée qu'ils se rendront compte de quelque chose, surtout au moment où tu dis que tout va bien, l'idée qu'ils viendront vers toi et sentiront ton mal malgré ce que tu leur dis, l'idée qu'ils te connaissent assez pour tout savoir et que tu peux compter sur eux à chaque seconde quoi...Mais ça n'arrivera jamais, pas si tu me mélanges à toi. T'es là à me laisser décider de tout mais tu me freines dans mes actes lorsque tu trouves que je vais trop loin...Tu crois qu'en me laissant te contrôler partiellement, tu pourras réussir ta vie ? Je suis ton fantasme, celui que tu rêves d’être mais que tu ne peux devenir totalement à cause de la façon dont t’ont éduqué tes grands-parents. Tu les aimes, eux et leur façon de voir les choses, et tu ne veux pas les décevoir… Mais ouvre les yeux bordel ! Ils viennent d’un pays pauvre où la solidarité permet la survie du peuple ! Ils t’ont appris à aimer et secourir les gens en détresse comme ils le font eux mais dans notre monde, tu ne peux te permettre un tel comportement si tu veux t’en sortir. Tu ne peux pas t'aider toi et aider tout le monde en même temps ! Et tu ne pourras pas non plus aller loin si tu restes tiraillé entre deux psychologies opposées. Laisse-moi faire complètement ce que j'entreprends et n'essaye plus de m'arrêter. Dis-toi bien que pour aller de l'avant, tu devras tôt ou tard marcher sur ceux qui viendront mendier sur ton chemin. Fais ton choix au plus vite, qu’on puisse s’en sortir. Soit tu gardes le "contrôle" et reste faible, soit tu me laisses TOUT faire et alors plus rien ne pourra nous atteindre. On contrôlera tout à ma façon, dans les moindres détails et sans se soucier des autres, et je te promets qu’avec mes méthodes, tu redeviendras heureux.

Mercredi 14 juillet 2010 à 14:59

Ne crois pas qu’ils viendront t’aider, tes amis ne te comprennent pas. Ils n’écoutent que ce qu’on leur dit, ne voient que ce qu’on leur montre et ne chercheront pas à en savoir plus. Ils disent qu’ils te connaissent et qu’ils sont tes proches mais laisse tomber, à l’heure où tu essayes de te confier à eux, ils seront occupés à faire quelque chose qu’ils trouveront plus intéressant comme regarder un des nombreux films qu’ils ont téléchargé et qu’ils ont depuis longtemps en stock dans l'ordi. Pas la peine non plus d’attendre le moment où ils n’auront plus rien à faire puisqu’ils partiront alors se coucher en t’envoyant un simple « bonne nuit, bisous ». Et ne deviens pas aussi minable que l'adolescente du coin qui implore l'aide des autres en écrivant des phrases pathétiques dans le but qu'on voit sa détresse et qu'on vienne vers elle. Quant à ton ex ? Tu ne comptes pas à ses yeux alors pourquoi attendre un signe de sa part ? Tu es encore plus lamentable que ce que je pensais. Elle commence une nouvelle vie où tu ne représenteras rien pour elle, t’es fini, dépassé, périmé… Elle constituait toute ta vie ? Et alors ? Inutile de le lui dire, rien de bon ne te viendra en retour puisqu’elle non plus n’en aura rien à faire de ce que tu ressens.  Je te le répète encore, je suis le seul à savoir ce qui se passe dans ta tête car je suis dans ta tête. Peu importe ma nature, je suis ce qui est le plus proche de ce qu'on appelle un "ami" pour toi, je ne veux que ton bien. Trouve-moi un nom et laisse-moi le contrôle. Lâche-toi, repose-toi et fais-moi confiance une fois de plus. Je sourirai, à elle comme aux autres, tout en balançant que tout va bien. Pas besoin d’être acteur pour qu’ils y croient, surtout lorsqu’ils s’en fichent, donc à quoi bon leur montrer que tu vas mal…

Jeudi 8 juillet 2010 à 15:49

 

Tu ne fumes pas pour te détendre ou pour faire comme les autres, non…Ton envie vient de moi, alors écoute bien tout ce que j’ai à te dire. La situation dans laquelle tu es aujourd’hui, ta merde, tu l’as créé toi-même. Tout ce qui t’arrive là est entièrement de ta faute. Tu aurais dû pouvoir tout contrôler, du début jusqu’à la fin, ta vie et tes rapports avec les autres. Jamais le hasard n’aurait dû intervenir. Pour bien résumer : tout ça, c’est à cause de toi.

Maintenant que tu ne peux plus rien y changer, que tu ne peux plus rien arranger, t’as intérêt à te racheter. Les conneries se terminent par des punitions non ? Alors tu sais ce que t’as à faire…Fumer. Parce que pour toi, c’est ce qu’il y a de pire. Tu sais que ça ne t’apporte rien de bon, que tu défonces tes poumons et que tu perds de ta vie à chaque bouffée d’air…De plus, la nicotine risque de te faire devenir  accro, te faire devenir dépendant de quelque chose, ce que tu détestes par-dessus tout… Mais c’est ce que tu dois faire. Je te rappelle que le but est de te faire du mal, le plus possible, pour te punir de tes conneries. Ajoute à ça l’alcool fort que tu boiras juste après, en ville. Espère tout comme moi qu’après avoir abimé ton foie avec, tu finiras ivre, tout en ayant la capacité de gambader dans les rues pour te faire accoster par des gens qui voudront t’agresser. Tu les frapperas en premier pour commencer une bagarre et pour être sûr que ça se terminera comme ça. Tu te prendras énormément de coups, parfois à des endroits dangereux mais qu’importe, c’est ça que tu voudras et c’est surtout ça que tu aimeras, avoir mal. Evidemment, tu te laisseras faire en cachant ton sourire et sans chercher à fuir. A chaque action une conséquence, c’est ta façon de voir les choses. Tu n’es pas à part et tu n’aimes pas qu’un acte se termine sans conclusion. Avec un peu de chance, quand ils se lasseront de ton pathétique état, ils partiront en te laissant dans la possibilité de te relever et de marcher encore. Personne ne viendra donc te voir et ne s’inquiètera à ton égard. Tu pourras peut-être te faire renverser en traversant une route. Espère que tu ne mourras pas, que tu continueras à vivre mais avec une douleur à porter toute ta vie.  Tu le sais aussi bien que moi, tu mérites toute cette souffrance et tu es prêt à la recevoir. T’es un malade et ceci est ton traitement. Donc retiens bien ça : Fume la mort, bois la mort, encaisse la mort…On en reparlera.

Lundi 5 juillet 2010 à 4:13

Observe le lapin rôder autour du hérisson safran ! Contemple ses yeux, discerne ses émotions, décrypte ses pensées… Il est effrayé n’est-ce pas ? Sa mère me l’a dit hier, lorsque je lui ai concédé du saké, elle caillait des os. Détruisons ce rempart, qu’il puisse planter ses cornes au sein du pigeon, il pourra ainsi nous l’offrir et implorer notre protection. Je suppose qu’il désire une épouse aussi, ou plusieurs pour agrandir sa descendance. A ce qu’il paraît, les lapins apprécient porter des casquettes en épiderme de nourrissons. Et le hérisson dans tout ça ? Un proxénète sûrement, profitant de sa situation et de son statut pour se faire tailler la pine par les lapines…

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